Merci Monsieur le MONDE pour me faire expérimenter cela.
« Quand j’ai demandé à Stephen Wollinsky après un de ses cours, si ce qu’il disait signifiait que je ne pouvais avoir confiance ni en mes pensées, ni en mes sensations, ni en mes émotions, ni en mes croyances ?”Et qu’il m’a répondu “Oui”….
Trois choses se sont passées :
J’ai pris une bonne gifle, j’ai mis un mois à m’en remettre, puis j’ai réalisé la réalité de ce fait avec les mécanismes inconscients qui nous plongent dans une réalité irréelle.
Aujourd’hui, même si des éléments de ma biologie cherchent encore à prouver ou à imposer le “Qui je suis”, je me perçois comme « un rien » en plénitude, exactement comme tout un chacun.
C’est drôle, plaisant et tellement jouissif à la fois. Voir, vrai…… Incroyable !
Un espace plus grand que moi, qui est moi, nous, vous, toi…. et en avant le voyage !
Mais qui est ce moi que j’appelle moi ?
Une idée, construite à partir de souvenirs, d’impressions et d’émotions ?
Des suites de programmes construits par mon inconscient au regard de mes états d’esprit ?
Des réactions à des vécus ? Une identification à une histoire, une idée, une forme mortelle ?
Quand j’offre ce moi à plus grand en moi, le « JE » se trouve.
Aujourd’hui.
J’aime avancer sans savoir jusqu’où, et voir juste la perpétuité mouvante de l’instant.
J’aime me laisser porter par la sensation de l’accueil immanent.
C’est beau, cela respire.
Souvent, l’inquiétude, la peur ou la colère me reprennent…. et je repars.
Non, pas sur Mars. Mais vous savez… un coup de barre…
Nous nous éduquons mutuellement, à nous nourrir et nous construire sur notre dualité – « pas.sage » obligé.
La seule guerre vraiment intéressante et utile à la vie et non à la survie, est donc celle que je fais contre mes automatismes, mes conclusions hâtives et inconscientes, le cortège associatif que je conclue sur les expériences dont je cherche à éviter les impressions cuisantes.
Lâcher c’est aussi identifier cela, afin de me reconnaître dans la foi du deux qui n’est qu’un.
Ce lâcher est un fait qui m’amène à une fête.
Merci Monsieur le MONDE pour me faire expérimenter cela.
Et vous comment votre cœur perçoit l’unité ?
J’ai bien dit « votre cœur », pas votre tête, interrogez-le il a sûrement des choses à vous dire. Laissez-vous être traversé par des perceptions désagréables qui pourraient y rester et accueillez ensuite ce qui viendra.
Nous sommes la flûte qui se trouve traversée par les perceptions de la vie.
Nous sommes chantés par le vie plutôt que nous la chantons.
Article proposé par Didier Thiellet, 68540 Bollwiller