Le lien social est la base de l’organisation en Asie. Au Vietnam, la vie sociale s’est structurée au fil des siècles et des diverses guerres autour d’une organisation en forme de clan qui dépasse le cadre familial.
Ce système d’entraide et de lien leur permet d’être forts face aux difficultés et donne un cadre moral obligeant a toujours donner une belle image du groupe. Au niveau familial, il y a un grand respect des ainés et au côté de la religion qui tient une grande place, cela donne un cadre important aux jeunes.
En dehors du clan, les vietnamiens ont aussi une solidarité par rues et quartiers. Lors d’un mariage, tous les voisins sont invités autour d’un bon repas par exemple. Chaque famille y cuisine souvent pour les autres sous forme d’échanges mutuels.
Plusieurs études récentes auprès de migrants japonais, chinois mais aussi d’occidentaux mettent en évidence l’impact crucial du lien social sur la santé au tout premier plan devant d’autres causes comme l’alimentation ou la génétique. Lynne Mc Taggard, dans son livre Le Lien Quantique, nous explique qu’indépendamment des facteurs de risques habituels (stress; hygiène de vie; obésité…) les personnes sans lien social avait deux fois plus de risques de mourir de pathologies cardiaques et autres maladies diverses (J.Holt-Lunstad et al.- 2010). A contrario, celles ayant un réel environnement familial et appartenant à divers groupes sociaux étaient moins susceptibles de contracter des infections virales que les individus isolés selon S.Cohen et al -1997. Ce ne sont que deux études parmi bien d’autres qui nous rappelle que l’Homme a besoin de lien.
Nous devons garder ceci à l’esprit en ces temps ou le lien est mis à mal, en gardant à l’esprit de cultiver les 10 fleurs de vie harmonieusement.
Article proposé par Olivier COLIN, praticien en médecine traditionnelle orientale