Les plantes communes de nos jardins: la Bourrache, le Coquelicot, le Bouillon blanc, l’Ortie
Economiques, faciles d’accès, bonnes pour la santé, nous serions nous trompés sur ces plantes que l’on qualifie d’envahissantes ?
Voici la troisième sélection de plantes de Caroline Schneider que nous trouvons très facilement dans nos jardins, friches et terrains vagues et qui recèlent des trésors de bienfaits pour notre santé. En espérant que ces sélections auront suscité votre curiosité et l’envie de vous documenter un peu plus sur ces plantes.
Recommandations :
- Pour ne pas se tromper, le plus simple est d’installer une application de reconnaissance des plantes sur votre téléphone.
- Il est également conseillé d’être vigilant sur le lieu de cueillette et d’éviter les terrains chimiquement pollués et les bords de route.
La Bourrache dite l’étoile du jardin, Borago Officinalis, famille des Boraginacées.
Elle serait arrivée par les Maures et les croisées en Europe.
Ses petites fleurs bleues se parsèment joliment sur vos salades et présentent un petit goût iodé. Ses jeunes feuilles se font cuire comme des épinards ou en potage.
Enfin, son huile a des vertus anti vieillissement pour la peau en préservant son élasticité.
Le Coquelicot Papaver rhoeas, famille des Papaveraceae
Son nom viendrait d ‘une forme de cocorico en référence à la crête rouge de l’oiseau, « Rhoeas » viendrait du grec « qui coule » en allusion aux feuilles qui s’effeuillent très vite.
On en a retouvé des fleurs dans les sépultures égyptiennes.
On la nomme Poppy en Anglais qui est aussi un prénom.
Son sirop délicat et parfumé a des vertus calmantes pour les enfants.
Recette : 50g de pétales secs dans 1L d’eau, laissez infuser 6 heures, filtrez et ajoutez 165g de sucre pour 165ml d’infusé faire bouillir pour obtenir le sirop. Laissez refroidir et mettez dans une bouteille de verre. Diluez avec de l’eau fraîche ou à la cuillère.
Le Bouillon Blanc, Verbascum Thapus, de la famille des Scrophuliaracées.
Majestueux avec ses fleurs… jaunes, tire son nom du duvet blanc qui recouvre ses feuilles!
La décoction de ses fleurs était recommandée par Sainte Hildegarde de Bingen comme remède infaillible contre l’enrouement. Essayez la Tisane des 4 fleurs en infusion contre les affections respiratoires bénignes : Bouillon Blanc : 30g, coquelicot : 20g, mauve : 10g, tussilage 10g, sucrez avec du miel.
En infusé froid, il soulage les coups de soleil.
L’Ortie*, Urtica dioica, famille des Urticacées.
Jadis, on fouettait volontiers avec des tiges d’ortie le dos de celui qui souffrait de lumbago ou de sciatique afin de « réchauffer » pendant plusieurs heures. Je me demande pourquoi ce procédé n’est plus guère utilisé de nos jours…
Malgré sa mauvaise réputation, l’Ortie est une plante médicinale de premier plan, grâce notamment à sa forte teneur en minéraux et ses vertus dépuratives ( on s’en rend bien compte les 2-3 premiers jours).
Idéale en cure de 10 jours aux changement de saison.
*Ne pas utiliser
- en cas d’insuffisance rénale ou cardiaque.
- chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes
Voici une façon simple de profiter de ses vertus : plongez en un bouquet la tête en bas dans une carafe d’eau. Laissez reposer une nuit au frais, filtrez le lendemain et buvez dans la journée. Au delà de ce délai, la boisson se transformera en purin que vous pouvez diluer et utiliser pour vos plantes !
On en fait aussi de la soupe avec des pommes de terre, ou en quiche pour varier les plaisirs.
Plongez la dans l’eau bouillante, elle y perdra son côté urticant et vous serez définitivement les meilleurs amis du monde !
Utilisez les sommités (3-4 premières feuilles du haut) chez les jeunes plantes. Mettez des gants et des manches longues. Pour les plus téméraires, vous pouvez les attraper par le dessous de la feuille là où les poils urticants sont les moins nombreux.
Article proposé par Caroline SCHNEIDER, médium spirite et passionnée par les plantes (formée à l’école des plantes de Lyon)